NaaS que superficiellement connu par les responsables TI belges

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Aruba publie une enquête sur la vision des entreprises sur le réseau en tant que service (« Network-as-a-Service »). Les résultats montrent que le terme est discuté assez souvent dans les entreprises, bien qu’il y ait encore un manque de connaissances approfondies sur le contenu du concept.   

La pandémie a plongé les entreprises dans un nouveau monde. Les bureaux étaient fermés, tandis qu’à la maison, le casse-tête sur la table à manger devait faire place à l’ordinateur portable de travail. Les entreprises ont dû s’adapter à cette nouvelle réalité à un rythme effréné. Selon Markus Maryl, Responsable du marketing de portefeuille EMEA chez Aruba, cela a créé de nouveaux défis : « Les entreprises ont découvert que l’organisation n’était aussi flexible que l’infrastructure réseau. »

Une nouvelle enquête menée par Aruba, une société de Hewlett Packard Enterprise, révèle comment les entreprises de la région EMEA perçoivent le Network-as-a-Service (NaaS). L’enquête a été menée auprès de 5 400 responsables informatiques de la région EMEA. Ils connaissaient tous le terme NaaS, qu’Aruba définit comme « un accord par lequel une entreprise confie contractuellement plus de la moitié du réseau déployé, des opérations et de la gestion du cycle de vie à un fournisseur externe ».

La viabilité en question

L’enquête montre également que, bien que le NaaS soit un sujet de conversation majeur, seuls deux sondés sur cinq comprennent parfaitement le concept. Selon Aruba, cela conduit à des perceptions erronées des NaaS, puisque pas moins de 49 % des responsables technologiques belges considèrent les NaaS comme un concept qui n’a pas encore trouvé de marché.

Environ la moitié des entreprises belges qui ont été interrogées sur les obstacles à la mise en œuvre des NaaS ont rencontré trois des mêmes difficultés, selon l’enquête. Exactement la moitié d’entre eux se sont confrontés aux exigences budgétaires et aux cycles d’investissement. 52 % ont éprouvé des difficultés à réunir le budget nécessaire, tandis que 47 % ont cité le respect des politiques internes de passation de marchés comme un obstacle.

Vision à long terme

Bien que les entreprises belges remettent en question la viabilité des NaaS, plus des 75 % des personnes interrogées sont convaincues que les NaaS permettent de réduire les coûts opérationnels. En Belgique, ce pourcentage a même atteint 80 %. Selon Jerry Garcia, Responsable du pays (« Country manager ») pour la Belgique et le Luxembourg chez Aruba, les NaaS peuvent offrir encore plus à long terme : « Par exemple, les équipes informatiques pourront se concentrer davantage sur le soutien stratégique et l’innovation si elles n’ont pas à surveiller le réseau pour diriger l’entreprise. »

Pour le moment, il est particulièrement important que les responsables informatiques s’informent davantage sur les NaaS. C’est la conclusion de Morten Illum, vice-président pour la région EMEA chez Aruba, car c’est la seule façon pour les entreprises de réaliser le potentiel du NaaS.

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