Google Chrome continue de dominer le marché des navigateurs avec 72 % de parts de marché dans le monde entier.
Les derniers chiffres de Statcounter montrent que Google Chrome ne fait que renforcer son emprise sur le marché des ordinateurs de bureau. Au 1er octobre 2025, le navigateur atteint une part de marché record de 71,86 %. Chrome bat ainsi une fois de plus son propre record.
Edge et Safari perdent du terrain
Il y a peu de raisons de se réjouir pour les concurrents. Microsoft Edge reste le deuxième acteur du marché, mais passe de 11,73 % à 10,37 %. Malgré les campagnes de promotion et l’intégration avec Copilot, Microsoft ne parvient toujours pas à atteindre la barre tant convoitée des 15 %, écrit Neowin.
Apple Safari voit également sa part diminuer : de 6,04 % à 5,69 % en un mois. Mozilla Firefox s’éloigne encore, avec une part de marché de 4,45 %. Seul Opera a réussi à enregistrer un petit gain et grimpe à 2,11 %.
Chrome laisse également la concurrence derrière lui en Belgique
En septembre 2025, Chrome atteint une part de marché de 56,21 % dans notre pays. Edge ne remporte que 18,01 % du gâteau, mais Safari (14 %) est nettement plus élevé avec une troisième place que ses concurrents Firefox (6,98 %) et Opera (2,97 %).
Source : StatCounter Global Stats – Browser Market Share
Aux Pays-Bas, Google Chrome atteint un chiffre encore plus élevé en septembre, soit 63,64 %, suivi par Edge avec 14,5 %. Avec 8,16 %, Safari ne fait guère mieux que Mozilla Firefox avec 7,15 %.
En France, Google Chrome (60,02 %) est également à un niveau inégalé, tandis qu’Edge ne récolte qu’une part de marché de 13,81 %. Firefox s’en sort ici un peu mieux avec 11,68 %.
L’IA comme moyen de lutte
Presque tous les navigateurs tentent de séduire les utilisateurs avec des intégrations d’IA. Google Chrome a reçu une mise à jour importante avec le mode Gemini AI et les fonctionnalités d’agent. Microsoft a intégré le mode Copilot dans Edge, tandis qu’Opera a fait le saut avec Opera Neon, un navigateur IA qui doit encore sortir en accès anticipé. Tout le monde n’est pas enthousiaste à propos de cette évolution. Certains fabricants de navigateurs et utilisateurs craignent que l’IA ne limite la liberté de navigation et ne transforme l’utilisateur en un spectateur passif.