OpenAI apaise l’Europe avec une nouvelle filiale à Dublin

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OpenAI s’installe à Dublin. Le but ? Garder un œil sur toutes les nouvelles législations discutées à Bruxelles.

OpenAI est en pleine expansion. En juin, elle a déjà annoncé l’ouverture d’un nouveau bureau à Londres, auquel s’ajoutera un bureau à Dublin. L’ouverture d’un bureau dans la capitale irlandaise est stratégique pour OpenAI, car elle peut ainsi suivre physiquement les évolutions européennes. Au vu des prochaines réglementations européennes qui pèsent sur l’entreprise, cela a été une excellente idée.

Ils n’ont pas choisi Dublin pour ses nombreux pubs chaleureux et sa bière Guiness. OpenAI explique dans son communiqué qu’elle a été attirée par « la force de l’écosystème irlandais de la technologie et des start-ups. » Mais les avantages fiscaux que le gouvernement irlandais accorde aux géants de la technologie ont sûrement aussi joué un rôle dans le choix de l’emplacement. C’est donc pas du tout un hasard que Google, Meta, X/Twitter et Microsoft aient tous des bureaux à Dublin.

Une main tendue

Déjà neuf postes vacants à Dublin brillent sur la page emploi d’OpenAI, révélant immédiatement l’intention du nouveau bureau. OpenAI ne recherche pas les meilleurs ingénieurs à placer à Dublin, qui recevront une invitation à travailler dans sa base à San Francisco, mais des travailleurs dotés de compétences juridiques, diplomatiques et de communication.

Ces derniers mois, OpenAI a été confrontée à quelques conflits avec les États membres de l’Union européenne en raison de la politique de confidentialité de ChatGPT. Le fait qu’il ne soit pas toujours clair comment OpenAI utilise vos données pour former ses modèles et que, en tant qu’utilisateurs, vous n’ayez rien à dire à ce sujet, était une raison valable pour l’organisme italien de surveillance de la vie privée d’interdire temporairement ChatGPT. Entre-temps, OpenAI a fait quelques concessions pour pouvoir maintenir son populaire chatbot.

Sa principale crainte est l’AI Act, la nouvelle législation votée et adoptée par la Commission européenne. Sam Altman avait déjà qualifié ces règles comme étant « intenables » et avait même menacé de quitter l’Europe. L’entreprise revient aujourd’hui sur cette déclaration et souhaite « renforcer son engagement à mieux servir le marché européen », selon le communiqué de presse. Le bureau de Dublin est une main tendue vers Bruxelles, mais quand même aussi des yeux et des oreilles attentifs.

Évangile

Altman ne se cache pas pour prêcher son évangile sur l’intelligence artificielle. Dans un entretien podcast avec Bloomberg, il explique que l’IA a le potentiel d’éliminer les disparités dans le monde, bien que l’entreprise mette également en garde contre l’impact de l’IA sur nos emplois. Il a aussi été invité à défendre son point de vue avec ses concullègues du secteur technologique dans le cadre d’un sommet sur l’IA organisé à la Maison-Blanche.

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