2021 a été une année de reprise avec une croissance de l’activité d’environ 6 %. Pour 2022, la fédération du secteur Agoria prévoit une croissance de 4 %.
L’année dernière, le secteur technologique a retrouvé son niveau d’avant la pandémie, selon Agoria. Partick Slaets, PDG d’Agoria, explique à Belga : « C’est une bonne nouvelle et nous ne nous y attendions pas. Mais le niveau d’activité aurait été supérieur de 2 à 3 % dans la situation Covid-19. »
Dans une enquête menée auprès de ses membres, Agoria constate une activité croissante dans tous les sous-secteurs, à l’exception de l’industrie automobile. Ce dernier est le plus touché par la pénurie mondiale de puces et la réduction de la demande de voitures pendant la pandémie.
Les investissements augmenteront également en 2022 de 4,5 % pour atteindre 4,2 milliards d’euros. L’année dernière, la croissance a été de 2,3 % pour atteindre 4 milliards d’euros. Cette croissance est principalement due au développement de nouveaux services et produits et au climat économique.
La croissance va de pair avec l’augmentation de l’emploi. Aujourd’hui, 320 000 personnes travaillent dans le secteur technologique. En 2022, 7 000 personnes supplémentaires devraient être employées. L’année dernière, 8 000 emplois supplémentaires ont été pourvus.
Barrières importantes
Malgré toutes ces bonnes nouvelles, Agoria souligne qu’il existe des obstacles importants. Le plus gros problème est la chaîne d’approvisionnement, qui freine la croissance des entreprises. Un autre problème est la pénurie sur le marché du travail. Aujourd’hui, il y a environ 21 000 postes vacants.
Enfin, il y a le handicap de compétitivité et de coût salarial causé par la forte inflation et l’indexation automatique des salaires en Belgique, qui affecte le secteur.