Après que les fabricants de puces ont produit des versions allégées de leurs puces pour continuer à les distribuer en Chine, les États-Unis les bloquent maintenant.
Selon Reuters, les États-Unis changent de politique, placent deux développeurs chinois de GPU sur la liste noire et prennent de nouvelles mesures. Par conséquent, les GPU actuels vendables seront soudainement interdits.
Depuis l’année dernière, la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine empêche le marché de certaines puces d’intelligence artificielle haut de gamme. Plus précisément, il était interdit d’utiliser des composants pour la construction de supercalculateurs capables de générer une puissance de calcul de 100 pétaflops FP64 ou de 200 pétaflops FP32 sur une surface de 1 178 pieds carrés. Par conséquent, Nvidia, par exemple, ne pouvait plus vendre ses GPU les plus puissants, à savoir les A100, A100X et H100.
La Chine étant un marché important pour le monde des puces, les fabricants ont construit des puces alternatives respectant les limites imposées. Par exemple, Nvidia a lancé les puces A800 et H800 spécifiquement pour le marché chinois.
Deux entreprises sur la liste noire
La nouvelle législation en préparation porte désormais sur la puissance de calcul. Par conséquent, Nvidia se voit privée de vendre les puces A800 et H800. Ce changement concerne aussi les solutions multi-puces telles que l’AMD Instinct MI300.
Outre cette nouvelle restriction, Biren Technology et Moore Threads, deux développeurs chinois de GPU, seront désormais interdits de faire des affaires avec des entreprises américaines ou des entreprises utilisant des technologies américaines. Ils ne peuvent donc probablement plus utiliser la technologie de TSMC, le plus grand fabricant de puces au monde. Il leur reste toutefois à se tourner vers SMIC, le plus grand fabricant de puces chinois.
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