Les États-Unis ont préparé une enveloppe d’argent pour Intel, mais celle-ci est assortie de certaines conditions. Par exemple, le géant des puces n’est pas autorisé à vendre ses activités de fonderie et les investissements américains en R&D sont obligatoires.
Le versement de 7,9 milliards de dollars américains à Intel est assorti d’un “mais”. Intel reçoit des centimes dans le cadre du Chips Act. Les États-Unis souhaitent ainsi soutenir la production nationale de puces. Pour bénéficier de ces fonds, Intel doit toutefois s’engager à ne pas vendre ses usines, selon Reuters. Cette condition n’est pas si évidente, car Intel souhaite déjà faire d’Intel Foundry une filiale indépendante.
La majorité
Les subventions rendent une vente impossible, mais une scission ne l’est pas à condition qu’Intel conserve 50,1 % des actions de la nouvelle entité. De plus, dans un tel cas, Intel doit continuer à acheter des wafers à grande échelle auprès de la division usine. Si Intel Foundry devient cotée en bourse, aucun tiers ne pourra acquérir plus de 35 % des actions, à moins qu’Intel ne reste le principal actionnaire.
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Quoi qu’Intel fasse de ces usines, les États-Unis veulent s’assurer que l’entreprise américaine en conserve le contrôle. De cette manière, les subventions pour la production de puces sont garanties d’aller à une entreprise américaine à long terme.