L’IA générative affectera 300 millions d’emplois

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Le développement des outils d’IA générative aura un impact majeur sur le travail des gens, conclut Goldman Sachs. Cet impact n’est pas nécessairement négatif.

Les efforts d’OpenAI et de Microsoft contribuent à donner à l’IA générative une place de plus en plus importante dans notre travail et dans notre vie. C’est au point que certains commencent à avoir peur pour leur sécurité d’emploi à long terme. Ces craintes sont-elles justifiées ? Selon une étude de Goldman Sachs, il existe des raisons valables de penser qu’une adoption plus large de l’IA générative aura un impact majeur et global sur le travail des gens.

En effet, l’IA générative telle que ChatGPT est capable de produire des résultats qui ne sont plus très loin de ce qu’un employé humain peut faire en termes de qualité, et pour certaines tâches, l’IA peut déjà faire mieux. En outre, la technologie est désormais beaucoup plus accessible aux petites entreprises qui ne disposent pas en interne des ressources nécessaires pour développer leurs propres outils artificiels. Par conséquent, Goldman Sachs estime que deux tiers de tous les emplois actuels dans le monde impliqueront une forme ou une autre d’automatisation.

À terme, l’intelligence artificielle pourra se charger d’un quart du travail actuellement effectué par les humains. Cela représente trois cents millions d’emplois dans le monde qui subiront l’impact de l’IA générative.

Compléter et non remplacer

Les résultats sont conformes aux recherches commissionnées par l’OpenAI. Les prévisions de la société à l’origine de ChatGPT sont encore plus ambitieuses, indiquant que quatre-vingts pour cent de tous les emplois changeront en raison de l’interférence de l’IA générative. Bien entendu, l’OpenAI insiste sur le fait que l’IA sert à simplifier et à enrichir le travail des gens, et non à les plonger dans le chômage.

Cette conclusion est partagée par Goldman Sachs. L’étude conclut que l’automatisation devrait ouvrir la voie à de nouveaux emplois où les compétences humaines uniques qu’une machine ne peut pas imiter sont plus importantes. En conséquence, Goldman Sachs croit fermement à l’impact positif à long terme de l’IA sur l’économie mondiale : sur une période de dix ans, le PIB mondial augmentera de 7 %.

L’enthousiasme prime sur la peur

C’est un thème bien vivant dans le monde des affaires, puisque cette semaine, Salesforce a également ouvert une enquête. Le spécialiste de la gestion de la relation client a interrogé les entreprises sur leur perception de l’IA générative. L’enquête a révélé que l’enthousiasme prime sur la peur (pour l’instant ?).

Six travailleurs sur dix sont impatients de découvrir les possibilités offertes par l’intelligence artificielle, quatre sur dix sont inquiets. Le grand défi des années à venir consistera à apprendre à collaborer avec l’intelligence artificielle.

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