Microsoft prête à faire « plus de concessions » dans l’affaire antitrust Teams

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Microsoft a déjà retiré Teams de l’offre groupée Office en octobre, mais il se pourrait que les choses ne s’arrêtent pas là. L’Union européenne n’est pas encore convaincue.

Le président Brad Smith aurait déclaré cette semaine que Microsoft était prête à faire de « nouvelles concessions » pour marquer définitivement la fin de l’enquête antitrust de l’Union européenne. « Nous devrions prendre d’autres mesures. En ce qui concerne Teams, nous avons déjà beaucoup progressé, mais nous ne sommes pas encore arrivés au bout de nos peines. Microsoft est déterminée à résoudre les problèmes soulevés par les régulateurs », a déclaré Smith.

En août, Microsoft a décidé de retirer Teams de l’offre groupée d’Office pour les utilisateurs européens, et a déployé cette mesure à l’échelle mondiale en avril. Les entreprises qui souhaitent souscrire à l’offre 365 devront donc désormais ajouter Teams en tant que produit indépendant. Les clients qui ont déjà un abonnement auront le choix de garder Teams ou de retirer Teams de leur licence en échange d’une réduction.

L’Union européenne avait déjà signalé qu’elle ne pensait pas que cette mesure allait assez loin pour promouvoir l’équité sur le marché. L’affaire antitrust se poursuit pour l’instant. L’UE a ouvert une enquête à la suite d’une plainte déposée par Slack en 2020. L’application de discussion professionnelle estimait que l’intégration de Teams dans Office était source de concurrence déloyale.

Plusieurs plaintes déposées

Microsoft n’a pas voulu détailler les autres concessions qu’elle ferait pour convaincre l’UE de sa bonne volonté. Ce n’est pas la seule affaire dont Microsoft est victime. Depuis plusieurs années, l’association européenne des fournisseurs de services cloud (CISPE) a déposé une plainte contre Microsoft. L’entreprise espère faire disparaître cette plainte avec un chèque de plusieurs millions de dollars.

Microsoft est un gardien selon la nouvelle loi sur les marchés numériques (DMA). Donc, sa position dominante sur le marché lui fait assumer des responsabilités plus lourdes. Ces dernières années, l’Union européenne s’est de nouveau intéressée à la monopolisation et a pris des mesures sévères, en particulier dans le monde de la tech.

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