Nvidia souhaite accélérer radicalement la production de ses processeurs graphiques (GPU). D’ici à 2024, trois fois plus de puces devraient sortir des chaînes de production que cette année, ce qui pourrait avoir un impact considérable sur les ventes.
Nvidia veut tripler le nombre de GPU sortant des chaînes de montage d’ici à 2024. Elle veut ainsi répondre à l’énorme demande de H100, A100 et autres accélérateurs. Actuellement, ces puces sont vendues comme des petits pains, grâce à la soif insatiable des entreprises pour l’IA. Les puces de Nvidia sont la norme en matière de formation et d’inférence, et ne connaissent pas d’équivalent dans le segment de prix supérieur pour le moment.
Nvidia n’a pas à craindre la surproduction de ses puces. La plus puissante, la Nvidia H100, est déjà épuisée jusqu’en 2024. Actuellement, Nvidia produit environ un demi-million de puces H100 par an, mais ce chiffre devrait passer à un million et demi, voire deux millions.
Obstacles
Cependant, le spécialiste des GPU ne dispose pas de ses propres usines. Pour la production, il dépend de partenaires, en particulier de TSMC, mais aussi de fournisseurs. Par exemple, elle doit trouver suffisamment de wafers pour fabriquer les puces, et la production de ces wafers est également limitée. En outre, Nvidia doit trouver suffisamment de mémoire HBM. Il y a donc beaucoup d’obstacles à surmonter avant que la production puisse réellement augmenter considérablement.
Si elle réussit, Nvidia connaîtra une belle année financière. Nous avons déjà écrit que Nvidia réalise des dizaines de milliers d’euros de bénéfices par puce H100 vendue. Même si la production devient légèrement plus coûteuse, le bénéfice par accélérateur est immense. Le triplement du volume catapulterait les ventes et les bénéfices de Nvidia à des niveaux sans précédent.