Nvidia veut toujours acheter une partie d’Arm

arm nvidia

Malgré l’acquisition échouée, Nvidia cherche toujours à racheter le plus de parts possible d’Arm. C’est pourquoi l’entreprise est devenue un investisseur majeur avant l’introduction en Bourse prévue d’Arm.

Nvidia négocie avec Softbank l’achat d’actions d’Arm avant l’introduction en Bourse prévue. Au début de 2022, l’acquisition d’Arm par Nvidia a échoué sous la pression des autorités de régulation des marchés du monde entier. On craignait que l’acquisition ne désavantage les clients d’Arm en concurrence avec Nvidia. Après l’échec du rachat, Softbank, qui détient aujourd’hui Arm à 100 %, a lancé un projet d’introduction en Bourse.

Stabilité

Pour cette introduction en Bourse, Softbank a besoin d’investisseurs. Ils devraient acheter à l’avance des actions de la nouvelle société, ce qui inspirerait confiance et stabilité au moment où les actions d’Arm seront finalement cotées en Bourse. Ainsi, Softbank peut céder sa participation dans Arm comme prévu, sans aucune surprise sur le prix de l’action.

Nvidia négocie avec Softbank pour devenir un tel investisseur. Nvidia elle-même compte sur Arm pour les conceptions de CPU qui prennent en charge ses propres GPU. Par exemple, le CPU Grace de la super-puce Grace-Hopper est construit sur les modèles Neoverse V2 d’Arm. Pour Nvidia, il est donc logique d’investir dans l’entreprise, car cette participation lui permet de défendre ses propres intérêts.

Matraquage d’IA

En revanche, Nvidia est actuellement l’entreprise de puces la plus valorisée au monde, avec une cotation boursière de plus de mille milliards de dollars. Le succès de l’entreprise est dû au matraquage d’IA pour lequel Nvidia produit du matériel de soutien clé. En liant Nvidia à l’introduction en Bourse d’Arm, Softbank souhaite profiter de cet matraquage d’IA.

Rien n’est définitif pour l’instant. Les deux parties discutent toujours de la valeur initiale des actions d’Arm et du prix que Nvidia devrait payer pour les acquérir. On suppose que Nvidia voudrait acheter pour plusieurs centaines de millions, bien sûr à un prix minimum. Selon le Financial Times, les négociations pourraient encore échouer.

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