Recherche : l’équilibre entre technologie et culture est essentiel à la productivité des administrations publiques

Recherche : l’équilibre entre technologie et culture est essentiel à la productivité des administrations publiques

Une étude d’Economist Impact montre qu’un bon équilibre entre la technologie et la culture est essentiel pour la productivité des gouvernements.

Une étude mondiale d’Economist Impact, sponsorisée par SAS, montre que l’innovation technologique et la culture organisationnelle déterminent la productivité du secteur public. Extrait du rapport Réimaginer l’avenir de la productivité du secteur public montre que les organismes publics sont confrontés à des défis majeurs. La demande croissante de services publics due au vieillissement de la population, au changement climatique et à l’incertitude économique exerce une pression supplémentaire sur les budgets et les ressources.

Principales conclusions

Les principales conclusions de l’étude sont les suivantes :

  • La transformation numérique et la restructuration organisationnelle sont essentielles pour une administration plus efficace.
  • L’IA est utilisée pour l’analyse prédictive et la prévention de la fraude.
  • Les contraintes budgétaires rendent difficiles les réformes à grande échelle.
  • L’engagement des salariés est essentiel à la réussite du changement.

Si les investissements dans l’administration en ligne et l’IA peuvent contribuer à rendre les processus plus efficaces, l’étude montre que de nombreux organismes publics n’ont pas encore pris d’initiatives pour créer des structures organisationnelles adaptatives.

Adoption prudente de l’IA

Les gouvernements sont réticents à adopter les nouvelles technologies. Dans le Benelux, 78 % des personnes interrogées déclarent que leur organisation ne met en œuvre une technologie que lorsqu’elle a fait ses preuves ailleurs. Les plus grands défis en matière de mise en œuvre des technologies sont les suivants :

  • les préoccupations relatives à la confidentialité des données (77 % au Benelux, 75 % au niveau mondial).
  • Les contraintes budgétaires (59 % au Benelux, 64 % au niveau mondial).
  • Difficulté à mesurer la productivité (50 % au Benelux, 47 % au niveau mondial).

Malgré ces obstacles, 90 % des personnes interrogées considèrent l’IA et les technologies numériques comme une opportunité. L’analyse prédictive (66 %) et la cybersécurité (59 %) sont notamment considérées comme des applications prometteuses. Au Benelux, 47 % des personnes interrogées s’attendent à ce que l’IA ait un impact significatif sur leur organisation d’ici trois ans.

Cependant, l’impact de l’IA ne dépend pas seulement de la technologie elle-même, mais aussi de la mesure dans laquelle les employés sont impliqués dans la mise en œuvre. Seuls 13 % des employés du Benelux sont impliqués dans l’évaluation des besoins. Vingt pour cent d’entre eux ont leur mot à dire dans les choix technologiques et 28 % sont impliqués dans la mise en œuvre.

Une productivité accrue se traduit par des processus plus efficaces et des temps de réponse plus courts, ce qui profite à la fois aux employés et aux citoyens. Les organisations qui investissent à la fois dans la technologie et la culture ont les meilleures chances d’améliorer leurs services.