Selon le PDG de la plate-forme de chat vidéo Zoom, la main d’œuvre a augmenté trop rapidement pendant la pandémie. Les décisions hâtives se font sentir maintenant que 15 % des employés seront licenciés.
Les plates-formes de chat vidéo étaient très en vogue pendant la pandémie. Le nombre d’utilisateurs a explosé et pour faire face à cette expansion, les mains d’œuvre ont également dû se développer. Étant donné que la croissance stagne maintenant, ils reviennent sur les décisions qui ont dû être prises à la hâte auparavant. Environ 1 300 employés de Zoom et le salaire du PDG en font les frais.
La manière dont la nouvelle a été communiquée aux employés marque l’esprit numérique de l’entreprise. Elle n’est pas trop digne, et le PDG de Zoom, Eric Yuan, le sait lui-même. « Nous savons qu’il n’est pas idéal de recevoir ces nouvelles par e-mail », écrit-il.
Dans son communiqué, il ne se cache pas non plus d’admettre les erreurs de son entreprise : « Nous n’avons pas pris le temps nécessaire pour analyser en profondeur nos équipes ou pour évaluer si nous nous développions de manière durable, en fonction des priorités les plus élevées », écrit Yuan. Entre les années 2020 et janvier 2022, la main-d’œuvre est passée de 2 500 employés à 6 800.
Pour faire valoir ses mots, il prend également des mesures sur son propre salaire. Un pourcentage de 98 pour cent de sa rémunération annuelle sera retenu et il n’acceptera pas de prime cette année. Selon le Wall Street Journal, le PDG a gagné 300 000 dollars l’année dernière et a reçu un bonus de 13 000. Bien sûr, les 15 % qui perdent leur emploi s’en fichent, mais pour assainir le bilan financier, c’est nécessaire.
Selon les derniers résultats, il est déjà clair que la plate-forme de chat vidéo sera dans une zone difficile pendant un certain temps. La plate-forme a annoncé un grand nombre de nouvelles fonctionnalités à la fin de l’année dernière pour renforcer son nom dans le monde numérique. Elle regarde au-delà de son propre champ d’action et veut déjà se faire un nom en tant que service de courrier électronique et assistant virtuel. Avec sa plate-forme vidéo, elle veut ensuite capitaliser sur le monde post-pandémique, pour lequel elle a annoncé des lieux de travail flexibles virtuels.