La nouvelle puce de Q.ANT serait 50 fois plus rapide que les puces basées sur le silicium.
L’entreprise allemande Q.ANT a commencé la production d’une nouvelle puce informatique qui fonctionne non pas à l’électricité, mais à la lumière. Cette puce est conçue pour rendre les applications d’IA et les puissants centres de données plus économes en énergie. La lumière semble populaire : Google a également un projet pilote avec des signaux Internet via des faisceaux lumineux.
Jusqu’à 30 fois plus économe que les puces classiques
Selon Q.ANT, la puce consommerait jusqu’à 30 fois moins d’énergie que les puces en silicium et aurait une puissance de calcul jusqu’à 50 % plus rapide. L’entreprise a investi 15,1 millions de dollars pour convertir une usine de semi-conducteurs existante en une nouvelle usine.
Comme la production a lieu dans une usine réutilisée plutôt que sur une ligne de production spécialisée, l’entreprise estime qu’elle peut commercialiser la technologie beaucoup plus rapidement. La puce est également compatible avec les serveurs d’IA existants. Q.ANT espère introduire ces puces comme standard dans les centres de données d’IA d’ici 2030.
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Les puces photoniques fonctionnent sur la base de particules de lumière (photons), qui peuvent voyager beaucoup plus rapidement que les électrons dans les puces informatiques. Elles n’émettent pas de chaleur et pourraient ainsi réduire considérablement la consommation d’énergie des charges de travail intensives telles que l’IA.
Q.ANT vise à produire 1 000 wafers par an grâce à une ligne de production pilote. “Avec cette ligne pilote, nous accélérons la mise sur le marché et jetons les bases pour que les processeurs photoniques deviennent des coprocesseurs standard dans le calcul haute performance”, a déclaré Michael Förtsch, PDG de Q.ANT, dans un communiqué de presse.