Gaia-X mise sur une confiance illimitée et BYOR avec le lancement du framework Danube

Gaia-X mise sur une confiance illimitée et BYOR avec le lancement du framework Danube
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Avec le Trust Framework 3.0 – Danube pour les intimes – Gaia-X atteint un nouveau niveau d’interopérabilité sécurisée entre les secteurs et les régions.

Lors de la conférence Gaia-X à Porto, Portugal, Christoph Strnadl, CTO de Gaia-X, et Roland Fadrany, COO, lancent la version Danube du Trust Framework. Le Trust Framework 3.0 apporte une interopérabilité sécurisée, y compris entre les secteurs et les régions.

L’objectif de Gaia-X et du nouveau framework est de fournir aux organisations une architecture pour partager des données de manière sécurisée, souveraine et décentralisée, avec un contrôle automatiquement intégré sur l’identité des participants ainsi que sur les règles concernant les données elles-mêmes.

Extensions

Dans la pratique, cela se fait dans un espace de données dit. Danube étend les possibilités de cet espace de données tant au niveau des règles qu’en ce qui concerne le contrôle des participants eux-mêmes.

Danube automatise la conformité à la réglementation au-delà des frontières. Il s’agit d’une étape cruciale dans le développement d’un écosystème numérique fédéré, qui reste néanmoins viable et évolutif.

Le framework contient un mécanisme d’extension qui inclut l’automatisation pour les règles arbitraires de différents écosystèmes, d’une manière qui reste techniquement compatible.

La confiance en tant qu’extension

Lors de la version précédente du framework – Loire – le système de conformité était intégré au cœur de Gaia-X. Avec Danube, ce cœur va fonctionner avec des extensions. Le système de conformité de Loire devient lui-même une extension, mais les règles et les mécanismes de conformité ou d’identité d’autres secteurs ou domaines peuvent également servir d’extension.

« Avec cette version, l’établissement de la confiance – au sein et, plus important encore, entre différents écosystèmes – n’est plus un processus manuel », déclare Strnadl. « Avec Danube, nous pouvons automatiser les règles de gouvernance et les cadres de conformité de manière extensible, ce qui permet de créer des espaces de données adaptés aux secteurs et aux régions spécifiques, tout en conservant une interopérabilité totale. »

Le CTO Christoph Strnadl présente la version Danube du Gaia-X Trust Framework au public.

Les organisations actives au sein de leurs propres écosystèmes et régions géographiques peuvent désormais adopter le Gaia-X Trust Framework sans sacrifier l’interopérabilité.

Confiance transfrontalière

Concrètement, Danube permet à différentes parties de différentes régions ou secteurs de participer à leur propre espace de données dans lequel elles partageront des données. Cet échange de données est géré correctement par le Trust Framework, qui peut à la fois vérifier l’identité des participants et prendre en compte la réglementation.

Avec Loire, ce framework était axé sur les collaborations au sein de l’UE et au sein des secteurs. Gaia-X assurait le contrôle de l’identité et la conformité aux règles de l’UE dans la base de données.

Avec Danube, Gaia-X propose désormais également un framework technique pour vérifier la conformité aux règles spécifiques à l’industrie, ainsi que pour vérifier les identités en dehors de l’UE. Prenons l’exemple d’un espace de données pour les entreprises du secteur de l’aviation, avec des règles très spécifiques, qui collaborent dans une chaîne logistique où des entreprises japonaises sont également impliquées.

BYOR

« Avec Danube, le framework Gaia-X est compatible avec les règles et les critères que presque personne ne connaît et dont personne n’a entendu parler », déclare Strnadl avec enthousiasme. Il donne même à cette possibilité son propre acronyme : BYOR, abréviation de Bring Your Own Rules.

Avec Danube, le framework Gaia-X est compatible avec les règles et les critères que presque personne ne connaît et dont personne n’a entendu parler.

Christoph Strnadl, CTO Gaia-X

Lors de la conférence, Strnadl montre comment Danube va encore plus loin. L’échange de données entre des espaces de données provenant d’écosystèmes totalement différents est même possible, même si cela exige que les participants fassent confiance aux identités de contrôle de l’autre écosystème.

La flexibilité devrait permettre à Gaia-X de passer d’une initiative purement européenne à une architecture globale pour les organisations à la recherche d’une collaboration numérique au-delà des frontières nationales et sectorielles. C’est un thème important de la conférence. Le PDG de Gaia-X, Ulrich Ahle, insiste par exemple à plusieurs reprises sur l’intérêt du Japon, de la Corée du Sud et du Canada, entre autres, qui ont tous délégué des participants.