3 entreprises sur 4 veulent bannir ChatGPT du bureau

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La plupart des cadres préfèrent éviter que leurs employés travaillent avec ChatGPT, craignant que la sécurité des données de l’entreprise ne soit compromise ou que la réputation ne souffre des conséquences. Cependant, les entreprises voient également des avantages dans l’IA générative.

L’utilisation par les employés de ChatGPT ou d’autres outils d’IA générative est un sujet de conversation brûlant dans de nombreuses entreprises aujourd’hui. BlackBerry, oui, encore bien vivant, a interrogé 2 000 entreprises dans huit pays, dont les Pays-Bas, sur leurs politiques dans ce domaine. Les résultats montrent que la grande majorité des cadres d’entreprise préfèreraient bannir ChatGPT du lieu de travail.

Pas moins de 75 % prévoient d’interdire l’utilisation ou ont déjà imposé des mesures restrictives. Dans 60 % des cas, il s’agit de mesures à long terme ou permanentes. Un grand nom du monde technologique qui a déjà restreint l’utilisation du ChatGPT sur le lieu de travail est Samsung, parce que des employés de sa division des puces électroniques ont révélé des informations secrètes.

Peur pour les données

Rien d’étonnant donc que les préoccupations en matière de sécurité des données soient la première raison de l’interdiction de ChatGPT. Après tout, les données que vous saisissez peuvent être reproduites pour répondre aux questions d’autres utilisateurs. Microsoft veut y remédier avec Bing Chat Enterprise, qui préserve la confidentialité de toutes les conversations.

Un autre argument souvent utilisé est la crainte que la réputation de l’entreprise ne soit atteinte. La décision de limiter ou d’interdire le ChatGPT vient le plus souvent des principaux responsables de la politique informatique au sein de l’organisation (DSI/directeur technique (CTO)/RSSI/…), suivis par le PDG. Le département juridique, financier ou RH ne sont pas toujours convaincus par l’IA non plus.

Avantages de l’IA

En revanche, les chefs d’entreprise interrogés voient les avantages de l’IA générative. Quatre-vingt pour cent d’entre eux y voient des gains considérables en matière de cybersécurité, même si, parallèlement, ChatGPT est perçu comme une menace. Plus de la moitié d’entre eux pensent également que l’IA générative stimule l’efficacité, l’innovation et la créativité chez les employeurs.

Le directeur technique de BlackBerry, Shishir Singh, avertit donc contre des mesures radicales. « En interdisant les applications d’IA générative sur le lieu de travail, on risque de perdre un grand nombre d’avantages potentiels pour l’entreprise », explique-t-il dans son blog. Selon l’entreprise, la solution consiste à surveiller et à gérer les applications utilisées par les employés.

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