Fujitsu souhaite prendre ses distances avec son passé, mais l’entreprise n’est pas pressée. Les mainframes et les systèmes Unix seront abandonnés d’ici à la fin de la décennie.
À la fin de cette décennie, Fujitsu aura cessé de vendre des mainframes et des systèmes Unix. La prise en charge des appareils existants se poursuivra alors pendant encore cinq ans. D’ici à 2035, Fujitsu a prévu de faire table rase du marché. La société s’attend à ce que les clients concernés passent d’ici là à une solution plus moderne telle que le « cloud ».
Fujitsu a déjà annoncé discrètement ce départ le 14 février, mais l’information est restée confidentielle jusqu’à ce que The Register la reprenne. Plus précisément, les ventes des mainframes s’arrêteront au cours de l’exercice 2030. Les serveurs Unix devront partir un an plus tôt. Les ventes s’arrêteront en 2029, ce qui signifie que le soutien disparaîtra en 2034.
Informatique hybride
Le géant japonais de la technologie note que les entreprises qui veulent rester compétitives doivent réévaluer leurs systèmes de base. L’avenir tient dans le modèle informatique hybride, selon l’entreprise. En d’autres termes, les anciens systèmes doivent disparaître.
Fujitsu n’est pas pressé. En 2024, un nouveau modèle apparaîtra dans la gamme de mainframes GS21, et le portefeuille de serveurs Unix va également être renouvelé. Fujitsu peut encore modifier la feuille de route, bien sûr.
Sous le nouveau nom de marque de Fujitsu Uvance, l’entreprise communiquera à l’avenir sa vision de l’informatique hybride. Avec Uvance, Fujitsu vise à donner aux clients l’accès à une puissance de calcul avancée telle que le HPC par le biais d’un modèle « as-a-Service ».