L’IA fait gagner 108 minutes par jour de travail aux employés belges

L’IA fait gagner 108 minutes par jour de travail aux employés belges

Les employés belges gagnent en moyenne 108 minutes par jour grâce à l’IA, mais l’impact pour les entreprises reste limité, selon une étude de The Adecco Group.

Une étude de The Adecco Group révèle que les employés belges gagnent en moyenne 108 minutes par jour grâce à l’IA, mais que ce gain de temps se traduit rarement par une valeur ajoutée pour l’organisation. Néanmoins, les employés belges sont ouverts aux changements technologiques et pensent que l’IA crée de nouveaux emplois.

The Adecco Group publie chaque année son rapport Global Workforce of the Future. Pour l’édition 2025, des données ont été recueillies auprès de 37 500 employés dans 31 pays, dont 475 en Belgique.

Des employés mis à l’écart

L’étude d’Adecco Group révèle que les répondants belges estiment en moyenne à 108 minutes par jour le temps gagné grâce à l’IA, ce qui est comparable à la moyenne mondiale de deux heures. Pourtant, seuls 24 % déclarent pouvoir mesurer l’impact de cette efficacité, ce qui témoigne d’une occasion manquée pour les organisations.

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Où en sont les entreprises belges dans l’ère de l’IA ?

En outre, 63 % des employés belges s’attendent à ce que leur employeur intègre des agents d’IA dans le flux de travail dans l’année. Mais seuls 21 % sont aujourd’hui impliqués dans la refonte des processus de travail dans lesquels l’IA joue un rôle. Cette proportion est de 30 % au niveau mondial. Les employés belges restent donc largement à l’écart, malgré la numérisation croissante de leurs tâches.

Confiance en l’IA

La confiance en l’IA semble être bien ancrée chez les employés belges. 78 % d’entre eux constatent que leurs tâches évoluent grâce à l’IA (contre 70 % au niveau mondial). De plus, ils affirment que cette technologie leur permet d’effectuer des tâches qui étaient auparavant impossibles.

Pourtant, un certain degré d’incertitude subsiste. Bien que 71 % pensent que l’IA crée de nouveaux emplois, 18 % craignent également des pertes d’emplois (contre 23 % au niveau mondial).