40 % des informaticiens doivent ignorer les violations de données

datalek cybersecurity

Ce chiffre est plus élevé aux États-Unis, mais beaucoup plus bas en Europe grâce à la GDPR. Environ la moitié des grandes entreprises ont été victimes d’une violation de données au cours de l’année passée.

Une étude de Bitdefender sur la cybersécurité révèle que les violations de données sont étouffées si possible, par des responsables. Cette étude a été menée auprès de 400 professionnels de l’informatique aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Europe, dans des entreprises de plus de 1 000 salariés.

À tout près tout le monde (99 %) est inquiet de l’évolution du spectre des dangers. Les vulnérabilités et les « zero days » sont les principales menaces, suivies par les attaques contre la chaîne d’approvisionnement, les ransomwares et l’ingénierie sociale.

Plus de la moitié (52 %) des personnes interrogées déclarent avoir subi une violation de données au cours des 12 derniers mois. En Europe, c’est le cas de moins de la moitié des répondants en Allemagne (49 %) et en France (42 %).

Curieusement, plus de 40 % des professionnels révèlent qu’ils ne sont pas autorisés à signaler les violations de données. Les dirigeants imposent cette mesure. La tendance est particulièrement forte chez les professionnels basés aux États-Unis (71 %). En Europe, le GDPR établit des règles strictes en la matière, mais les violations de données sont principalement dissimulées en France (27 %) et, dans une moindre mesure, en Allemagne (14 %).

Il faut souligner qu’il s’agit d’un petit échantillon de 400 professionnels de l’informatique dans le monde. Néanmoins, le résultat de cette enquête est inquiétant. Heureusement, malgré la crise économique actuelle, 70 % des grandes entreprises européennes promettent d’investir davantage dans la cybersécurité cette année.

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