Atos nie que des pirates se soient emparés de données de l’entreprise à la suite d’une attaque de ses propres systèmes, mais admet que des données d’Atos ont été divulguées lors d’un piratage par un tiers.
Des criminels du groupe de pirates informatiques Space Bears ont affirmé à la fin de l’année dernière qu’ils avaient capturé des données d’Atos après avoir réussi à pirater son infrastructure numérique. Atos avait jusqu’à demain, 7 janvier, pour payer une rançon et éviter une violation de données. La société informatique française nie aujourd’hui fermement que ses propres systèmes aient été effectivement piratés.
Atos a enquêté sur cette allégation et peut affirmer avec certitude que Space Bears n’a pas pénétré dans l’organisation. “Aucune infrastructure gérée par Atos n’a été piratée, aucun code source n’a été consulté et aucune propriété intellectuelle d’Atos n’a été exposée. L’entreprise souligne en outre qu’elle emploie 6 500 experts et gère 17 SOC qui, ensemble, garantissent la sécurité du groupe Atos.
Données de tiers
Pourtant, la plainte de Space Bears ne semble pas tout à fait infondée. Une tierce partie, dont le nom n’a pas été dévoilé, aurait été victime de ce piratage. L’infrastructure de ce tiers n’est pas connectée à celle d’Atos, mais les serveurs piratés contiendraient des données mentionnées par Atos. Atos n’a pas précisé de quel type de données il s’agissait.
Atos ne se porte pas bien depuis un certain temps. Une vente semble être en cours, mais le gouvernement français a une peur bleue de laisser les activités critiques de l’entreprise tomber entre des mains étrangères. Après tout, Atos fournit des solutions allant des communications aux superordinateurs, en passant par le cloud, à certaines parties du gouvernement français. Entre Noël et le Nouvel An, le gouvernement français a tenté une nouvelle fois de prendre le contrôle d’Atos.