L’étude de l’ISACA montre que seulement 41 % des entreprises ont pris des initiatives pour embaucher davantage de femmes dans le secteur de la technologie.
87 % des professionnels de l’informatique estiment que les femmes sont sous-représentées dans le secteur. Pourtant, moins de la moitié des entreprises ont mis en place des programmes visant à embaucher davantage de femmes. À peine 41 % des entreprises se sont engagées dans des initiatives visant à embaucher davantage de femmes dans le secteur technologique. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par l’ISACA, un organisme professionnel international pour les fonctions de confiance numérique.
Causes de l’écart entre les hommes et les femmes
Le rapport Tech Workplace and Culture est basé sur une enquête menée auprès de 7 726 professionnels de l’informatique dans le monde entier. Dans ce rapport, l’ISACA identifie plusieurs raisons expliquant la sous-représentation des femmes. Par exemple, 43 % des femmes interrogées ont cité comme cause principale le manque de modèles et de leaders féminins dans le secteur des technologies de l’information. L’écart de rémunération a été mentionné par 42 % des femmes, contre seulement 15 % des hommes.
Les hommes ont tendance à évaluer leur importance et leur influence dans leur poste actuel à un niveau plus élevé que les femmes. Cette différence est la plus marquée pour les décisions d’achat (13 points de pourcentage de différence) et la contribution à la stratégie de l’entreprise (10 points de pourcentage de différence).
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Selon Julia Kanouse, Chief Membership Officer de l’ISACA, des changements structurels sont nécessaires. “Le fait d’avoir plus de femmes à des postes de direction contribue non seulement à résoudre la pénurie mondiale de compétences dans le secteur, mais aussi à créer un environnement de travail plus inclusif”, déclare-t-elle.
Rôle des établissements d’enseignement
Les établissements d’enseignement ont un rôle important à jouer dans l’intégration des femmes, selon les personnes interrogées. Ils peuvent notamment proposer des mentors ou des modèles (52 % pensent que c’est le cas), créer des possibilités de mise en réseau par l’intermédiaire de clubs technologiques (42 %) et embaucher davantage d’enseignantes dans le domaine des technologies (31 %).
Malgré ces défis, le rapport révèle des signes positifs. Par exemple, les femmes sont presque aussi satisfaites de leur évolution de carrière que les hommes. En outre, 73 % des femmes ont bénéficié d’une augmentation de salaire ou d’une promotion au cours des deux dernières années, contre 71 % des hommes.