Un nouveau rapport révèle que 28 % des responsables informatiques en Belgique et aux Pays-Bas ne signalent pas les clics de phishing, malgré les menaces croissantes et les risques de fuites de données.
L’Human Risk Behavior Snapshot annuel d’Arctic Wolf révèle que le comportement humain reste un facteur de risque majeur pour la cybersécurité, d’autant plus que l’IA générative est de plus en plus utilisée sur le lieu de travail. Le rapport, basé sur une enquête menée auprès de plus de 1 700 responsables informatiques et employés dans le monde entier, montre que même les professionnels expérimentés restent vulnérables aux attaques de phishing et à la négligence.
Le Benelux obtient de mauvais résultats
Les chiffres pour la Belgique et les Pays-Bas sont frappants. Pas moins de 28 % des responsables informatiques de cette région admettent ne pas signaler un lien de phishing après avoir cliqué dessus. Ils obtiennent ainsi les plus mauvais résultats de toutes les régions étudiées. Au niveau mondial, ce pourcentage est de 20 %.
Malgré ces chiffres, la confiance dans la propre sécurité reste élevée. Trois quarts des responsables informatiques dans le monde estiment que leur organisation est bien protégée. Parallèlement, 68 % indiquent que leur organisation a été victime d’une violation au cours de l’année écoulée, soit une augmentation de 8 % par rapport à 2024.
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Le phishing n’est pas le seul risque. 60 % des responsables informatiques dans le monde indiquent saisir des données confidentielles dans des outils d’IA générative, tout comme 41 % des employés. De plus, les mesures de base ne sont pas appliquées partout : seulement 54 % des organisations dans le monde imposent l’authentification multifacteur, contre 51 % au Benelux.
Enfin, les équipes de direction sont encore souvent visées. 39 % d’entre elles ont été confrontées à des attaques de phishing, 35 % à des logiciels malveillants qui ont mis en danger des comptes de grande valeur.