Le dossier Broadcom progresse enfin. La Commission européenne semble prête à donner son feu vert à l’acquisition de VMware.
L’enquête de la Commission européenne touche tranquillement à sa fin. Alors que l’Europe exprimait encore en avril un avis négatif sur le rachat de VMware, elle préfère aujourd’hui donner un avis positif, selon Reuters. La Commission européenne veut donner son accord, à condition que Broadcom remplisse certaines conditions qui n’ont pas encore été précisées.
Il y a maintenant plus d’un an que Broadcom et VMware ont annoncé cette acquisition. Broadcom est prêt à débourser 61 milliards de dollars pour acquérir le spécialiste de la virtualisation, ce qui ferait immédiatement de l’opération l’une des plus grosses acquisitions jamais réalisées dans le secteur technologique. Logiquement, la nouvelle a suscité une forte controverse.
Ainsi, les employés de VMware ne seraient pas très enthousiastes à l’idée d’accueillir Broadcom. Ils craignent que l’acquéreur veuille se défaire de ses produits logiciels, les lier exclusivement au matériel de Broadcom et/ou augmenter les prix. Ces craintes sont justifiées, car Broadcom a prouvé à plusieurs reprises par le passé qu’il n’hésitait pas à couper l’herbe sous le pied des entreprises qu’il avait adoptées.
Date limite
La Commission européenne annoncera son verdict final en juillet. Des enquêtes antitrust sont également en cours au Royaume-Uni et aux États-Unis. Broadcom espère ne pas avoir à prolonger le délai et conclure l’acquisition avant la fin de son exercice fiscal, le 31 octobre. On n’en est pas encore là, mais la situation commence à s’améliorer.