Après avoir annoncé la fin de la version gratuite de l’hyperviseur ESXi l’année dernière, Broadcom a discrètement fait marche arrière. La version gratuite de l’hyperviseur VMware est à nouveau téléchargeable pour les enthousiastes souhaitant expérimenter.
Broadcom réintroduit la version gratuite de l’hyperviseur ESXi. Dans les informations concernant VMware ESXi 8.0 Update 3e, l’éditeur de logiciels indique que les utilisateurs peuvent télécharger gratuitement l’hyperviseur depuis le portail d’assistance de Broadcom. Broadcom n’offre aucun support pour ce logiciel, qui n’est pas destiné à une utilisation en production.
L’hyperviseur d’entrée de gamme ne fonctionne pas non plus avec vCenter et ne peut donc pas être géré de manière centralisée. Cette version prend en charge un maximum de huit vCPU par machine virtuelle.
VMware ESXi 8.0 Update 3e arrive comme une surprise. Les mises à jour précédentes ne comprenaient que des corrections de bogues. Broadcom avait clairement indiqué en février 2024 qu’une version gratuite de l’hyperviseur ne s’inscrivait pas dans sa nouvelle stratégie, et avait supprimé cette offre.
Seuil d’entrée bas
L’édition gratuite du logiciel avait toujours eu des limitations en termes de gestion et de vCPU. Cependant, l’outil était pertinent tant pour les testeurs que pour les amateurs. Ceux-ci bénéficiaient d’un seuil d’entrée très bas pour commencer. L’hyperviseur VMware ESXi gratuit permettait ainsi aux débutants de faire leurs premiers pas dans la pile VMware.
Bien que Broadcom, depuis l’acquisition de VMware, ne s’intéresse qu’aux plus grands clients, l’entreprise semble vouloir proposer à nouveau ce seuil d’entrée bas. Broadcom n’offre aucune explication pour ce changement de plans.
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La pertinence actuelle de l’hyperviseur VMware ESXi gratuit est une autre question. Broadcom a clairement indiqué qu’elle n’était pas intéressée par les petits ou moyens clients. Il n’y a donc pas de parcours intéressant allant de l’expérimentation avec l’hyperviseur à une mise en production à petite échelle. À moins d’être une grande multinationale ou d’être déjà lié à VMware, il n’y a aucune raison financière de lier son sort à Broadcom, sauf si le compte bancaire est trop rempli.