Trois grandes entreprises belges sur dix ne sont pas encore prêtes pour la facturation électronique

verplichte e-facturatie 1 januari 2026

Un mois avant l’introduction de la facturation électronique obligatoire, il s’avère que 30 % des grandes entreprises belges ne sont pas encore connectées à Peppol. C’est ce que rapporte Beltug sur la base d’une analyse de 540 entreprises. Ce sont surtout les entreprises de production qui rencontrent des difficultés lors de la transition.

Beltug, l’organisation des décideurs informatiques, a suivi l’année dernière les préparatifs des grandes entreprises pour la transition vers la facturation électronique. À partir du 1er janvier 2026, les entreprises devront pouvoir échanger des factures via le réseau Peppol. La mesure la plus récente révèle que trois grandes entreprises sur dix ne sont pas encore prêtes et risquent donc des amendes.

Lié au secteur

L’adoption de Peppol augmente, mais pas à la même vitesse dans tous les secteurs. Les services publics et de nombreux prestataires de services sont déjà en ordre. Les entreprises de production, d’alimentation, de chimie et de logistique travaillent encore activement à l’intégration. Selon Beltug, cela s’explique par les processus plus complexes dans ces secteurs. Les entreprises de production couplent souvent plusieurs systèmes internes à la facturation, comme la gestion des stocks, la planification de production et les documents de transport. Par conséquent, la transition demande plus de temps et de ressources.

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De plus, de nombreuses entreprises de production sont habituées depuis des années aux échanges automatisés avec les clients et les fournisseurs. L’obligation d’implémenter Peppol s’y ajoute et entraîne des charges administratives supplémentaires.

Contexte d’exportation

Pour les entreprises ayant des activités internationales, l’introduction crée une complexité supplémentaire. Tous les pays n’appliquent pas encore la facturation électronique obligatoire, ce qui oblige les entreprises à continuer de prendre en charge différents systèmes de facturation en parallèle. Les entreprises belges ayant des établissements à l’étranger doivent également s’adapter aux différentes règles nationales.

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Selon Beltug, une introduction européenne au même moment aurait pu simplifier la transition. En raison du report jusqu’en 2030 au plus tard, une approche fragmentée se crée maintenant, ce qui augmente la charge de travail pour les organisations qui facturent également à l’étranger.

Il reste donc à voir si les entreprises en retard trouveront suffisamment de temps dans les dernières semaines avant le 1er janvier pour adapter leurs systèmes et réaliser la connexion à Peppol.