On ne pense plus vraiment que l’impression est durable aujourd’hui. Beaucoup de secteurs doivent encore imprimer énormément de documents, consommant ainsi des milliers de feuilles de papier par mois. Et puis, il y a l’imprimante elle-même. Brother en est bien conscient et met la main à la pâte.
Tout d’abord, il faut absolument du papier durable. C’est plutôt simple, car il existe aujourd’hui un choix assez varié. On achète une imprimante pour plusieurs années, et il faut consciemment la choisir. Nous allons demander à Brother de nous expliquer sa méthode de travail. « Dans chaque boîte de cartouche d’encre qu’un consommateur ou un professionnel achète pour une imprimante à jet d’encre, on trouve un petit sac pour y placer l’ancienne cartouche. Déposez ce petit sac gratuitement dans la boîte aux lettres et Bpost le livrera ensuite chez nous pour qu’il soit recyclé », explique Frank Deneweth, directeur général.
Rien de plus simple, mais il constate pourtant que les clients n’utilisent guère cette option. « La quête de durabilité n’est pas seulement une belle histoire chez nous, mais il faut aussi que le client rejoigne le projet. Il faut changer la mentalité. Remplir ce sac et l’envoyer nécessite une action. »
Certificat Blue Angel
Brother ne remplit plus aujourd’hui les cartouches d’encre, mais elles sont recyclées pour récupérer les matériaux bruts. Pour les toners des imprimantes laser, quelques modèles sont en fait reremplis. « Certains toners, surtout les plus grands modèles de nos appareils professionnels, sont recyclés en Europe et réintroduits sur le marché. »
Selon Deneweth, cette opération est possible deux fois aujourd’hui, avant que le toner ne soit séparé en matières brutes. Brother est aussi fier de sa certification Blue Angels (Anges bleus). La société a obtenu cette certification grâce à une série de tests indépendants et d’audits approfondis menés pendant deux ans dans son centre de recyclage de Krupina, en Slovaquie. L’écolabel impose certaines normes concernant les matériaux utilisés, le colorant utilisé (dans le cas de Brother, le toner utilisé), les émissions dans l’air intérieur pendant le processus d’impression et les caractéristiques de performance des cartouches de toner ou d’encre.
Certains toners sont recyclés en Europe et réintroduits sur le marché ici.
Frank Deneweth – Directeur général
« Depuis 2021, nous travaillons sur les critères révisés du Blue Angel, qui prouvent notre engagement à réduire notre impact sur l’environnement et à préserver les ressources. Grâce à la conception de nos cartouches, il est possible de recycler environ 86 pour cent de tous les toners collectés et rien des cartouches de toner Brother d’origine utilisées reçues ne finit dans les décharges. En moyenne, nous pouvons aussi réutiliser plus de 75 pour cent du poids de tous nos modèles. »
Comment retourner ?
C’est convaincant, mais il faut pour cela que les cartouches de toner reviennent chez Brother. Deneweth souligne que beaucoup d’entreprises feront de leur mieux aujourd’hui. Quand une petite PME commande une nouvelle cartouche de toner, il est possible de la retirer du carton pour y mettre l’ancienne. Chaque boîte contient une étiquette prépayée qu’on peut coller sur le colis pour ensuite le confier à un bureau de poste.
Les grandes entreprises peuvent facilement commander une boîte qui sera livrée sur place. On y placera deux, six ou douze cartouches de toner. Après l’avoir remplie, il faut y coller l’étiquette prépayée et envoyer la boîte à Brother pour le recyclage.
40 millions d’unités recyclées
À ce jour, Brother a déjà remanufacturé plus de 40 millions de cartouches d’origine. Elle prévoit dans un avenir proche une augmentation de ce nombre et l’introduction d’autres processus de remanufacturation dans son portefeuille de projets. « Notre objectif est de ne rien envoyer à la décharge », dit clairement Deneweth.
Normalement, c’est logique pour les entreprises d’envoyer gratuitement les cartouches usagées à Brother, mais Brother n’est pas seul. « Il y a des commerçants qui achètent les toners usagés pour les remanufacturer eux-mêmes », soupire-t-il. « Ils les remplissent parfois à nouveau d’encre et les revendent ensuite sous la marque Brother. Cette pratique est illégale, mais elle existe. Chaque année, nous arrêtons plusieurs entreprises de ce type par un mandat. »
Et les commerçants qui veulent aussi simplement recycler les cartouches ? Deneweth préfère éviter cela. On ne sait jamais comment ce matériel est exploité. Gardent-ils les puces dans les toners pour les abuser plus tard ? S’ils sont détruits, que se passe-t-il avec les matières brutes ?
Ceci est une contribution commerciale en collaboration avec Brother. Trouvez plus d’informations sur le recyclage des cartouches et des toners ici.