Le sort en est jeté : Atos a trouvé un acheteur. C’est la première étape clé du sauvetage de l’entreprise.
Dans un communiqué de presse, Atos annonce avoir trouvé un acheteur. Deux offres étaient disponibles et, après une semaine de réflexion prolongée, le conseil d’administration d’Atos a pris une décision. Onepoint est l’heureux élu, qui était déjà l’un des principaux actionnaires de l’entreprise avec 11 % du capital.
Onepoint promet d’injecter 250 millions de capitaux neufs et 1,5 milliard d’euros de prêts dans Atos. Cette injection de capital bienvenue devrait guider le navire coulant de la société informatique française jusqu’au rivage.
Onepoint n’est pas seul : Butler Industries et le fournisseur franco-belge de services informatiques Econocom font également partie du consortium. L’autre offre de reprise a été présentée par le milliardaire tchèque David Kretinsky, mais elle n’a pas été acceptée.
Opération sauvetage
Maintenant qu’un acheteur a été trouvé, l’Opération sauvetage est lancée pour Atos. Il y a bien longtemps qu’on a lu des nouvelles positives sur le géant français de l’informatique, qui opère également en Belgique. Ses pertes se chiffraient en milliards et l’entreprise changeait de PDG comme les clubs de football changent d’entraîneur. Et l’entreprise tardait à prendre une décision de rachat.
Mais les devoirs sont loin d’être terminés. Atos et Onepoint vont maintenant collaborer pour définir les grandes lignes de la restructuration financière de l’entreprise. Le plan de sauvetage devrait être présenté en juillet.
Le fait qu’Atos reste en grande partie entre les mains de la France plaira également au gouvernement. Atos a conclu des contrats stratégiques avec l’armée et l’industrie nucléaire et est également un partenaire informatique majeur pour les Jeux olympiques de cet été. Le gouvernement français souhaite donc que l’entreprise reste sous contrôle français.